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Dans l'arène de la proximité, t'as toujours le dessus
Dès que t'entres en scène, ton odeur me tue
Lentement, sûrement, pendant que mon nez respire nos vieux sentiments
Violemment, ton parfum vient m'accrocher les tripes par en dedans
Après, une armée de mots se planque dans ma tête quand je me couche
Des peureux qui ont pas voulu sortir de ma bouche
Tu sens ce que j'ai le goût d'aimer
Et je me torture à éviter de te regarder
Le matin, j'essaie de me geler le coeur de bonne heure
En oubliant quand on mélangeait notre sueur
Mais quand vous arrivez, toi pis ton odeur
Chaque fois je me fais avoir par votre douceur
Y'à rien à faire
Tu me vires à l'envers
Imaginer le paradis que ton corps m'a déjà offert
C'est peut-être ça l'enfer